A travers mes photos, je dévoile le lien qui se tisse, le temps d’une rencontre, quand chacun confie à l’autre, si différent qu’il paraisse, un peu de son histoire. Chaque portrait est dès lors bien plus qu’une simple photo. C’est un moment, une émotion, un récit partagé….
L'agence de voyage "Rencontres au Bout du Monde" m’ invite à exposer mes photos « Si loin, si proches ». Un très beau festival organisé par l'ATES (Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire) où un tourisme responsable est mis à l’honneur. De belles rencontres, des échanges inspirants et une furieuse envie de partages et de voyages !!
Extrait d'un texte qui accompagne mes photos :
L'Inde.
Je l’ai chérie, je l’ai admirée... Elle m’a fascinée. Mais je l’ai détestée, je l’ai contestée... Elle m’a frustrée. Par sa palette culturelle et sa diversité, l’Inde m’a étourdie. Par sa densité de population, ses administrations et ses entourloupes, elle m’a exaspérée. Rarement un pays m’aura décontenancée à ce point.
L’Inde m’offre sans répit des passions et des frustrations qui enflamment mon esprit comme rarement je l’ai vécu. Pushkar fait partie de mes engouements. Ville aux abords paisibles, elle est en pleine effervescence lors de la foire aux dromadaires. Musiciens, sadhus, chameliers, animaux, négociants, touristes... tous sont venus profiter des réjouissances. Mais la foire n’est pas la seule attraction de la ville. Beaucoup de pèlerins affluent à Pushkar pour se baigner dans le lac sacré lors de Kartik Purnima, un événement religieux qui se déroule parallèlement. Ma curiosité est poussée à son comble quand j’aperçois sadhus et dévots s’emparer d’une partie de la rue. Ils semblent attendre quelque chose. Je patiente avec eux. Puis les portes s’ouvrent et la foule s’engouffre à l’intérieur de la cour. Un sadhu remarque ma présence et m’invite à les rejoindre. Seule touriste de la cohue, une Indienne m’explique que durant la foire, un repas est servi quotidiennement et gratuitement à tous les pèlerins. Je propose mon aide et, sous les regards amusés, je remplis les auges.
Je l’ai chérie, je l’ai admirée... Elle m’a fascinée. Mais je l’ai détestée, je l’ai contestée... Elle m’a frustrée. Par sa palette culturelle et sa diversité, l’Inde m’a étourdie. Par sa densité de population, ses administrations et ses entourloupes, elle m’a exaspérée. Rarement un pays m’aura décontenancée à ce point.
L’Inde m’offre sans répit des passions et des frustrations qui enflamment mon esprit comme rarement je l’ai vécu. Pushkar fait partie de mes engouements. Ville aux abords paisibles, elle est en pleine effervescence lors de la foire aux dromadaires. Musiciens, sadhus, chameliers, animaux, négociants, touristes... tous sont venus profiter des réjouissances. Mais la foire n’est pas la seule attraction de la ville. Beaucoup de pèlerins affluent à Pushkar pour se baigner dans le lac sacré lors de Kartik Purnima, un événement religieux qui se déroule parallèlement. Ma curiosité est poussée à son comble quand j’aperçois sadhus et dévots s’emparer d’une partie de la rue. Ils semblent attendre quelque chose. Je patiente avec eux. Puis les portes s’ouvrent et la foule s’engouffre à l’intérieur de la cour. Un sadhu remarque ma présence et m’invite à les rejoindre. Seule touriste de la cohue, une Indienne m’explique que durant la foire, un repas est servi quotidiennement et gratuitement à tous les pèlerins. Je propose mon aide et, sous les regards amusés, je remplis les auges.
