Ecriture, photographie, création, mise en page, pré-presse, édition...
mais tout à commençait par un voyage.
mais tout à commençait par un voyage.
440 pages d'histoires et de photos pour raconter l'ailleurs et perdurer le souvenir de ces peuples asiatiques. En toile de fond, un message : être une femme et voyager seule sont une force, bien plus qu’un obstacle.
Extrait du livre "Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée..." de Audrey Moneyron :
« L‘enivrement des parfums, les concerts de rires d’enfants, ces papous qui racontent les guerres d’antan, le froid mordant de l’Everest, les couleurs chatoyantes des saris indiens...
Et l’on voudrait que je sois une femme carriériste ? Une femme qui s’épanouit dans son seul environnement parisien ? Autant de remises en questions qui ont trouvé tout leur sens dans ce périple. Sur le toit du monde, le regard planté dans les majestueuses montagnes de l’Himalaya, je fais la rétrospective de mes premiers périples et de ces seize mois de voyage.
J’ai trente ans et j’ai soif de découverte. Je suis alors émerveillée par cette Asie humaniste et généreuse, aussi sublime que déchirante. Seulement ces escapades de quelques semaines ne me rassasient pas. Deux ans ont passé. Sur un quai de gare, j’étreins une dernière fois ma mère. Seule avec mon sac, mon billet aller simple en poche, je pars réaliser un rêve.
Il m’aura fallu un électrochoc pour que mon départ devienne une évidence. 16 avril 2008... un jour, un mois, une année ancrés à jamais dans ma mémoire. Un grand homme, le meilleur aux yeux de cette jeune fille que j’étais. Un cancer aura raison de son courage et de ses espoirs. Un cancer qui enlèvera mon père, me laissant un goût de vie inachevée, de rêves laissés en suspens... Cet adage de l’illustre Henry James fait alors résonance en moi. « Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée », une banale vérité, mais qui a trouvé un écho à ma tristesse. Tout bazarder, prendre mes cliques et mes claques et partir parcourir le monde !! Tellement tentant que ça en devient effrayant ! Seize mois plus tard, je reviens le cœur transcendé. Ce voyage, je le plaçais sur la veine contemplative, un peu comme une ethnologue étudie les us et coutumes d’un peuple. Mais un autre versant est venu s’y ajouter, celui de l’empathie des peuples rencontrés. »
Et l’on voudrait que je sois une femme carriériste ? Une femme qui s’épanouit dans son seul environnement parisien ? Autant de remises en questions qui ont trouvé tout leur sens dans ce périple. Sur le toit du monde, le regard planté dans les majestueuses montagnes de l’Himalaya, je fais la rétrospective de mes premiers périples et de ces seize mois de voyage.
J’ai trente ans et j’ai soif de découverte. Je suis alors émerveillée par cette Asie humaniste et généreuse, aussi sublime que déchirante. Seulement ces escapades de quelques semaines ne me rassasient pas. Deux ans ont passé. Sur un quai de gare, j’étreins une dernière fois ma mère. Seule avec mon sac, mon billet aller simple en poche, je pars réaliser un rêve.
Il m’aura fallu un électrochoc pour que mon départ devienne une évidence. 16 avril 2008... un jour, un mois, une année ancrés à jamais dans ma mémoire. Un grand homme, le meilleur aux yeux de cette jeune fille que j’étais. Un cancer aura raison de son courage et de ses espoirs. Un cancer qui enlèvera mon père, me laissant un goût de vie inachevée, de rêves laissés en suspens... Cet adage de l’illustre Henry James fait alors résonance en moi. « Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée », une banale vérité, mais qui a trouvé un écho à ma tristesse. Tout bazarder, prendre mes cliques et mes claques et partir parcourir le monde !! Tellement tentant que ça en devient effrayant ! Seize mois plus tard, je reviens le cœur transcendé. Ce voyage, je le plaçais sur la veine contemplative, un peu comme une ethnologue étudie les us et coutumes d’un peuple. Mais un autre versant est venu s’y ajouter, celui de l’empathie des peuples rencontrés. »